Avec la mondialisation, il faut réinventer nos entreprises
De nos jours tout va plus vite. Pour suivre le rythme imposé par nos habitudes de consommation, les entreprises ont le devoir de muer et d'appréhender les besoins d'une clientèle en perpétuelle évolution. La vitesse du changement ne cesse d'augmenter et, pour réussir, il faut savoir se transformer.
Je m'abonneA l'heure de la mondialisation et de la crise, les entreprises, quelle que soit leur envergure, doivent se réinventer et innover perpétuellement tout en faisant face à la pression du court terme. La dynamique du changement est la nouvelle norme dans ce contexte instable marqué par la vitesse d'évolution des besoins! Aujourd'hui, tout a changé, l'ère de la consommation de masse pour une clientèle homogène semble bien dépassée. L'inspiration ne se trouve plus vraiment dans l'entreprise mais chez le client, volatil, dont les besoins sont devenus hyper individualisés.
En raison de la pression concurrentielle, face à des offres de plus en plus diverses, la position de l'entreprise se modifie, elle innove pour se différencier et satisfaire un client demandeur de toujours plus de facilité et d'efficacité à moindre coût. Dans le réseau Florajet, près de 6 000 adhérents au service de milliers de clients nous incitent depuis plus de 20 ans à rester en alerte, à être réactifs et créatifs. Offres, services, outils, tout y est! Notre polyvalence est un atout majeur.
BIO EXPRESS
Philippe Lefrancq est p-dg de Florajet, important réseau de fleuristes en France. Depuis 1992, l'entreprise révolutionne la livraison de fleurs en déployant un savoir-faire unique dans la création florale et la livraison à domicile. La société compte 5 700 fleuristes en France, mais son savoir-faire s'étend aussi hors de nos frontières, puisque Florajet est à même de livrer des fleurs dans 160 pays.
Rens.: www.florajet.com
Philippe Lefrancq, p-dg de Florajet
Vivre aujourd'hui et être déjà demain
La clé du succès réside certainement dans cette démarche. Mieux que s'adapter, perpétuellement se réinventer! C'est ce que j'ai voulu inscrire dans l'ADN de Florajet. Notre objectif est d'offrir à nos partenaires des services performants pour simplifier leur travail et leur offrir des parts de marché supérieures. Cela passe par l'investissement dans les moyens technologiques pour proposer des outils pratiques et faciles d'utilisation. Cependant, l'appréhension de l'innovation ne doit pas être restrictive. En effet, les PME peuvent difficilement se sentir concernées par cette question, surtout en temps de crise, lorsque le principal souci est d'assurer la viabilité de l'entreprise à court terme. Il faut donc garder une perception large de l'innovation.
Elle revêt de multiples formes, elle ne vise pas seulement l'investissement R & D, ne repose pas que sur les évolutions technologiques. On peut aussi innover en favorisant la formation, en repensant ses offres commerciales... Il faut oser se remettre en question et s'ouvrir en recueillant l'avis des consommateurs. Le temps est révolu où nous pensions que nous pouvions faire plaisir à nos clients: c'est désormais une obligation! Dans un monde où Internet a favorisé l'idée que l'on peut tout obtenir en une fraction de seconde, nous n'avons d'autre choix que de créer directement nos produits avec les consommateurs.
Quel que soit le contexte, l'entreprise doit toujours pouvoir suivre une dynamique du changement, notamment pour assurer la réactivité qu'impose une période de crise. Albert Einstein disait que « la folie était de se comporter de la même manière et de s'attendre à un résultat différent ». Appliquée à nos entreprises, cette affirmation prend davantage de sens en ces périodes de turbulences économiques. Pour nous, loin de céder à la sinistrose, nous nous appuyons sur notre expérience et préférons nous dire que la période économique que nous traversons est peut-être aussi une opportunité à ne pas manquer.