Pour gérer vos consentements :

La croissance externe a le vent en poupe chez les PME

Publié par Sandrina Gomes Teixeira le - mis à jour à

Le rachat d'entreprises devient de plus en plus commun, surtout concernant les PME. L'acquisition d'autres sociétés est un levier de développement important pour les entreprises et leur permet de dépasser leurs objectifs de départ.

65% des dirigeants pensent que l'acquisition d'une entreprise externe est indispensable pour sa croissance. C'est ce qu'indique une étude de la Bpifrance en partenariat avec France Invest, sur 668 dirigeants interrogés. Mais peuvent-ils tous se lancer dans de tels rachats ?

L'acquisition de PME : une démarche pas si facile

Si 81% des sondés ont déjà envisagé de racheter une entreprise, seuls 34% d'entre eux l'ont fait, et 47% n'ont pas réussi à le faire ou ont abandonné. En effet, il existe des obstacles malgré les ambitions des dirigeants : ils peuvent représenter un manque de temps, de compétences internes et de moyens. Cependant, les entreprises ayant réussi témoignent d'une accélèration de la croissance de l'entreprise qui permet d'innover et de conquérir de nouveaux marchés.

Les dirigeants sont pour la plupart ambitieux, mais manquent de moyens et de connaissances pour acquérir une nouvelle société tout en la faisant fonctionner.

Quelques chiffres clés

Les fonds d'investissement sont de précieux partenaires dans les projets d'acquisition des PME :

- 40% des acquéreurs accompagnés par une levée de fonds voient leurs résultats être supérieurs aux objectifs qu'ils s'étaient fixés après avoir racheté une société.

- 71% d'entre eux ont réussi à faire une acquisition de plus d'un million d'euros.

- 17% déclarent dépasser leurs objectifs sans avoir eu de fonds d'investissement en rachetant une entreprise.

- 40% d'entre eux ont pu faire une acquisition de plus d'un million d'euros sans levée de fonds.

Le marché de vente et d'achat d'entreprises n'est pas près de s'éteindre : en effet, 72% des sondés ont l'intention de racheter une entreprise, et 47% disent qu'ils voudraient vendre la leur dans les cinq prochaines années.

La rédaction vous recommande