Soutenir la parentalité relève d'abord de la responsabilité de l'entreprise
Publié par Marion Perroud le - mis à jour à
Une majorité de dirigeants et de DRH interrogés dans le cadre d'une étude sur la parentalité en entreprise, juge que l'articulation entre travail et famille est d'abord l'affaire de l'employeur, avant celle des pouvoirs publics.
Offrir un cadre favorable à la parentalité relève d'abord de la responsabilité de l'employeur, selon une majorité de dirigeants d'entreprises et des DRH. Voici ce qui ressort de l'étude* "Famille et Entreprises", publiée le 14 octobre 2013 par Vivavoice pour le compte de La Maison Bleue (entreprise de crèches) et du Figaro Économie.
Ils sont ainsi 58 % à considérer que l'articulation famille-travail est avant tout l'affaire de l'entreprise, contre 42 % à juger qu'elle est davantage du ressort des pouvoirs publics. 60% des sondés estiment même que cette conciliation devrait représenter un "enjeu central" pour les entreprises.
Peut mieux faire
Pourtant, dans les faits, ils sont plus de la moitié à reconnaître qu'il faudrait "encore innover en termes d'offres de services mis en place au profit des salariés".
La garantie d'une flexibilité horaire pour le collaborateur arrive en tête des aménagements prioritaires qui devraient être mis en place, selon 66% des sondés. Viennent ensuite l'instauration d'une crèche (38 %) et la pratique du télétravail (18 %).
Interviews réalisées par téléphone du 20 septembre au 3 octobre 2013. Échantillon de 404 décisionnaires en matière de ressources humaines (dirigeants d'entreprise, directeurs des ressources humaines), représentatif des entreprises françaises de cinq salariés et plus. Représentativité assurée par la méthode des quotas appliquée aux critères suivants : secteur d'activité de l'entreprise, taille de l'entreprise, région.