Quels sont les facteurs d'attachement à une entreprise ?
Publié par Carine Guicheteau le | Mis à jour le
Les salariés aiment-ils leur boîte ? Leur travail ? Qu'est-ce qui les retient dans leur entreprise ? Autant de questions qui trouvent une réponse grâce au sondage J'aime ma boîte - Opinionway, publié le 10 octobre 2013.
L'intérêt du travail, la relation avec les collègues et l'ambiance, tel est top 3 des facteurs d'attachement à une entreprise, selon le sondage J'aime ma boîte - Opinionway publié le 10 octobre 2013. Un classement qui fait l'unanimité que le salarié soit cadre ou non, une femme ou un homme, un francilien ou un provincial, de gauche ou de droite. En revanche, les collaborateurs travaillant dans les ETI et grands groupes classent les avantages sociaux et le salaire avant l'ambiance. Il est évident que les TPE et PME ne peuvent souvent pas concurrencer le package rému des plus grosses structures... Néanmoins, sur l'intérêt du travail les TPE et PME peuvent tirer leur épingle du jeu. À garder en tête lors de vos prochains recrutement ! On peut également noter quelques disparités au regard de l'âge des salariés. Les plus âgés privilégient l'intérêt du travail et leurs responsabilités, l'ambiance n'arrive qu'en 4e position.
En revanche, les perspectives de carrière, l'engagement de l'entreprise en matière de responsabilité sociale d'entreprise (RSE) et l'image qu'ils ont du patron arrivent en fin de classement et semblent avoir moins d'impact sur le lien créé avec l'entreprise.
Les salariés aiment leur boîte
Sinon, bonne nouvelle, plus de sept salariés sur dix aiment leur boîte. Avec un coup de coeur plus appuyé de la part des cadres, des moins de 30 ans et des plus de 60 ans. Près de quatre salariés sur cinq assurent également aimer leur travail. Pour 78 % des sondés, il est important d'aimer son entreprise, surtout pour les femmes (84 %) et les moins de 30 ans (84 %), les cadres (86 %) et ceux travaillant dans une TPE (84 %). Pourtant, les deux tiers estiment que c'est le travail qui prime sur l'entreprise.
Les conséquences de la crise
La crise a accentué la pression pour 42 % des salariés, la motivation (12 %) et l'esprit d'équipe (10 %). La pression est plus ressentie dans les grandes entreprise que dans les petites et plus chez les jeunes que chez les plus âgés. 56 % des 60 ans et plus considèrent que la crise n'a rien changé contre 37 % en moyenne, toutes tranches d'âge confondues.
Le défaut le plus détesté en entreprise ? L'hypocrisie
Enfin, dernier enseignement de l'étude. Les collègues hypocrites font l'unanimité contre eux. 53 % des salariés considèrent que c'est le défaut qui les irrite le plus. Loin devant le lèche-botte (35 % des réponses), le colporteur de rumeurs (35 %) et celui qui a une hygiène douteuse (26 %) !
Méthodologie : enquête réalisée du 18 au 20 septembre auprès d'un échantillon de 1 020 salariés, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus.