La revue de presse éco (29 août-2 septembre)
Publié par La Rédaction le | Mis à jour le
Vous n'avez pas eu le temps de suivre l'actualité cette semaine? Pas de panique. Nous vous proposons un petit tour de l'actualité économique du lundi 22 au vendredi 26 août 2016, avec, notamment, la démission d'Emmanuel Macron, l'arrêt des négociations Tafta et l'absentéisme en entreprises.
Démission de Macron: les patrons le regrettent déjà
"Un bon ministre" pour le Medef, un "interlocuteur à l'écoute des préoccupations des PME" pour la CGPME. À l'annonce de la démission d'Emmanuel Macron de ses fonctions de ministre de l'Économie, de l'Industrie et du Numérique, les organisations patronales n'ont pas tardé à réagir. Tandis que Pierre Gattaz insistait sur Francetvinfo qu'il faudra pour le remplacer "quelqu'un qui est proche des entreprises, idéalement qui vient du monde entrepreneurial", le gouvernement a annoncé l'entrée en fonction de Christophe Sirugue en tant que secrétaire d'État à l'Industrie et l'élargissement de portefeuille d'Axelle Lemaire à l'innovation. À lire sur Chef d'Entreprise.
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La France demande l'arrêt des négociations sur le Tafta
La France dit stop. Alors que les négociations entre l'Union Européenne et les États-Unis sur le Tafta, traité de libre-échange destiné à booster les échanges commerciaux entre les deux continents, ont pris depuis plusieurs mois (au moins) un tour compliqué, le secrétaire d'état chargé du Commerce extérieur Matthias Fekl a annoncé le 30 août qu'il demanderait, fin septembre, lors d'une rencontre ministérielle, l'arrêt des négociations. Motif? "Elles ont été engagées dans l'opacité. Il faut un coup d'arrêt net, clair et définitif pour ensuite pouvoir reprendre des discussions sur de bonnes bases", a notamment expliqué le secrétaire d'état sur RMC, cité par Le Monde.
Et le quotidien du soir de rappeler les divergences de position entre les deux camps: "Les Européens réclament notamment un meilleur accès aux marchés publics outre-Atlantique, protégés par différents dispositifs législatifs, comme le "Small business Act", qui réserve certaines commandes publiques aux PME locales. De leur côté, les Américains lorgnent les marchés agricoles européens, que Bruxelles refuse de fragiliser en les ouvrant davantage à la concurrence."
Un certain scepticisme quant à la réussite des négociations se fait également jour dans d'autres pays, notamment en Allemagne (où Merkel, elle, soutient les discussions) et aux États-Unis. À lire sur Le Monde.
French Tech: La Réunion se tourne vers la e-santé et l'Afrique
Labellisée French Tech depuis le 25 juillet 2016, l'île de La Réunion se tourne depuis peu vers l'univers des start-up. Avec plusieurs incubateurs implantés, l'île dénombre aujourd'hui une quinzaine de start-up actives. Pour développer l'écosystème, deux objectifs ont été définis: renforcer les liens avec le continent africain et développer l'offre dans le domaine de la e-santé, grâce notamment à l'influence du CHU de Saint-Denis.
Malgré ce dynamisme et le soutien de Nexa, l'agence régionale de développement de la région, l'île fait face à un manque d'investisseurs privés pour concrétiser les idées des entrepreneurs, selon le quotidien Les Échos.
Face à l'absentéisme, les entreprises peinent à s'adapter
Selon une enquête de l'association "Référentiel de l'absentéisme", 65% des entreprises constatent une progression de l'absentéisme depuis cinq ans. Elles sont également plus de huit sur dix à indiquer ne prévoir aucune solution de remplacement.
Si les entreprises optent pour des embauches en intérim ou en CDD pour faire face à des absences de personnels, elles sont 81 % à ne pas anticiper ces situations. La charge de travail est ainsi répercutée sur les salariés présents, selon l'enquête.
Lors de sa précédente étude, l'association révélait que 53% des entreprises remarquaient une hausse de l'absentéisme. Il est encore trop tôt pour savoir si cette dernière "résulte de conditions socio-économiques dégradées" ou d'un "phénomène durablement ancré (perte de sens et de la valeur travail)". À lire sur La Tribune.
Les cinq clés du succès de la communication de Michel & Augustin
Storytelling, création de lien social et d'événements, présence accrue sur les réseaux sociaux et un marketing participatif ciblé. Voilà les cinq piliers de la communication de la marque de friandises Michel & Augustin. Le quotidien Les Echos décryptent le succès de cette marque qui a opté, dès sa création en 2004, pour une communication décalée mais efficace.
Les 5 conseils de Michel et Augustin pour réussir
Management: la méthode "Michel et Augustin" pour être heureux en entreprise
Prélèvement à la source: ce qui attend les dirigeants
Le Figaro et Le Parisien dévoilent les principaux points d'un texte transmis cette semaine à la commission des Finances de l'Assemblée nationale, sur le prélèvement à la source, grande réforme fiscale prévue pour 2018. S'il précise surtout les contours de cette réforme pour les particuliers, le Figaro indique notamment, au niveau des professionnels, que, dans le cas d'un salarié refusant que son taux d'imposition personnalisé soit transmis à son employeur, celui-ci pourra appliquer un taux neutre. C'est-à-dire proche de celui d'un célibataire sans enfants ne disposant pas d'autres revenus, et qui sera également privilégié pour les personnes débutant une activité par exemple, afin d'éviter que ces dernières ne soient trop taxées.
Le Parisien, de son côté, précise les mesures prises par Bercy pour lutter contre les fraudes et notamment les éléments de rémunération des patrons qui ne seront pas défiscalisés : indemnités de cessation des fonctions des mandataires sociaux et dirigeants, indemnités de clientèle de cessation d'activité, ventes d'actions gratuites et gains de stock-options, etc. "[Les dirigeants] auront le droit à un traitement spécial. L'administration calculera une moyenne de leurs revenus sur trois ans. Et si la paie de 2017 dépasse cette moyenne, ils seront imposés", ajoute le quotidien. Et les contrôles fiscaux pourront être effectués sur les quatre dernières années au lieu de trois actuellement.