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Première journée de lutte contre l'illettrisme dans l'emploi le mardi 29 mars

Publié par Gaëlle JOUANNE le

En France, 3 millions de personnes en âge de travailler connaissent des difficultés pour lire et écrire.

Pour faire reculer l’illettrisme, facteur d’exclusion dans le monde du travail, une journée de mobilisation est prévue mardi 29 mars. Lancée à l’initiative de Nadine Morano, la ministre chargée de l’Apprentissage et de la Formation professionnelle, cette journée a pour objectif, primo, de sensibiliser l’ensemble des acteurs économiques et sociaux : les partenaires sociaux, les grandes entreprises (Orange, Veolia, Carrefour…), les DRH (association nationale des DRH, conférence des grandes écoles…), les organismes paritaires collecteurs agréés (OPCA) et Pôle emploi. Elle a également pour but d’accompagner les entreprises et les organismes de formation dans le repérage et la formation. L’événement est organisé avec l’ANLCI (Agence nationale de lutte contre l’illettrisme) et a comme “grand témoin” Gérard Depardieu.

L’illettrisme : un fléau national

Aujourd’hui, dans notre pays, 3 millions de personnes en âge de travailler, soit 8 % des salariés et 15 % des demandeurs d’emploi, connaissent des difficultés pour lire et écrire (source Insee). C’est pourquoi un effort financier substantiel de 186 millions d’euros sera consacré cette année à ce sujet : 54 millions provenant de l’État, qui s’ajoutent aux 132 millions d’euros du Fonds paritaire de sécurisation des parcours professionnels (FPSPP). (lire notre brève du 4 février sur la hausse des fonds).

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Bpifrance lance un prêt pour soutenir les entreprises situées dans les quartiers prioritaires
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Un prêt pour financer les entreprises situées dans les quartiers prioritaires

Publié par Mallory Lalanne le - mis à jour à

Bpifrance a lancé le prêt Entreprises et quartiers destiné à financer le développement des entreprises situées dans les quartiers prioritaires et les zones franches urbaines. D'un montant de 10 000 à 50 000 euros, cet outil permet notamment de couvrir des dépenses immatérielles.

Un prêt de développement de 10 000 à 50 000 euros sur cinq ans, avec un différé de remboursement d'un an, sans garantie prise sur le capital de l'entreprise ou le patrimoine du dirigeant. C'est le principe du nouveau prêt "Entreprises et quartiers" lancé par Bpifrance lundi 11 mai 2015 pour soutenir les structures situées dans les quartiers prioritaires et les zones franches urbaines (quartiers de plus de 10 000 habitants, situés dans des zones dites sensibles ou défavorisées). Ce dispositif finance les dépenses immatérielles (logiciels, formations, recherche et développement, publicité, marketing...) et l'augmentation du fonds de roulement lié au développement de l'activité ou à la réalisation d'un programme d'investissement corporel ou incorporel.

Il est octroyé directement dans le cadre de cofinancement avec un établissement bancaire privé, ou par apport au capital de l'entreprise d'un montant équivalent au prêt accordé par Bpifrance. Le montant peut aller jusqu'à 100 000 euros lorsque la région intervient en co-garantie.

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