[Portrait numérique] Olivier Mathiot, p-dg de PriceMinister
Publié par Pierre Lelièvre le - mis à jour à
S'informer et transmettre, voilà les deux raisons de l'utilisation addictive des réseaux sociaux par Olivier Mathiot. Le business angel se montre aussi intéressé par le sport connecté.
Dernière appli téléchargée ?
Canva, pour réaliser des beaux visuels et des mises en pages léchées !
Celles qui vous sont indispensables ?
Twitter, Viber pour échanger en live 24 heures sur 24, mais aussi DocsToGo et Dropbox pour gérer mes documents, Withings pour compter mes pas et mes joggings ! Ainsi que Deezer pour écouter de la musique à vélo.
Quels comptes suivez-vous de près ?
France Digitale, Les Échos et Challenges mais aussi Nicolas Bordas et Laurence Haim.
Le buzz qui vous a le plus marqué sur la Toile ?
Forcément, la campagne de Trump face à Clinton, les aléas des pronostics mais aussi l'ultra-violence des propos...
Ce qui vous exaspère le plus sur le Net ?
L'addiction aux écrans, la sur-communication qui devient de la non-communication et hélas... je fais partie du problème moi-même !
Quel est le dernier gadget high-tech que vous avez acheté ?
Un capteur de mouvement pour ma raquette de tennis ! Le sport connecté c'est hyperfun et cela permet de progresser en mesurant toutes les statistiques.
Votre mentor sur le Web ?
J'échange beaucoup avec les investisseurs dont j'apprécie les analyses sur les tendances et l'innovation, tels que Marie Ekeland, qui vient de lancer le fonds Daphni et Jean-David Chamboredon, administrateur de PriceMinister, qui dirige ISAI.
La tendance web qui vous fascine le plus actuellement ?
La tendance à l'ultra-localisation?: commerce, rencontre, services, click and collect... Cela nous aura pris 15 ans pour passer du global au local. Évidemment grâce au mobile.
Le site ou l'appli que vous auriez aimé inventer ?
Airbnb : on avait eu l'idée avec les cofondateurs de PriceMinister puisque nous avons une communauté d'acheteurs-vendeurs et on ne l'a jamais priorisée... C'est tellement simple et évident et cela remet de l'humain via le Web, comme Blablacar. Le monde n'est plus le même avant et après ces inventions limpides.