[Inspiration] Stéphane Razafitrimo, directeur de VIT-S
Publié par Julien Ruffet le | Mis à jour le
Stéphane Razafitrimo fonde VIT-S en 1998 afin de gérer le parc informatique des entreprises. Constituée aujourd'hui de six salariés, la TPE signe une croissance de 15 % par an ces dix dernières années.
Pro : charmeur et protecteur
Je dis souvent à mes salariés : « La réussite de l'entreprise dépend de vous et pas de moi. En revanche, si elle coule, ce sera de ma faute. » Je pense que mes collaborateurs m'aiment bien, il y a une bonne considération. Alors lorsque je recrute, je cherche quelqu'un qui a les yeux qui brillent. Une chose me fâche, c'est lorsque mes techniciens ne sont pas respectés pour ce qu'ils font. Dans ces cas-là, mon rôle est de les protéger. Au téléphone, mes salariés disent que je suis un charmeur de serpents quand je suis avec les clients. Ils ont même inventé l'expression "Stéphaniser". Je suis le propre vendeur de ma personne. Cela vient peut-être du fait que je suis haut potentiel émotionnel, alors j'ai besoin de reconnaissance.
En général, j'arrive au travail entre 8h et 8h30. Même si j'habite à dix minutes, il m'arrive d'être en retard. Et quand c'est le cas, je retrouve mes salariés en train de prendre le café dans mon bureau. Je travaille d'ailleurs avec ma femme qui est DAF de VIT-S. Nous l'appelons "cheffe euros" . C'est la gardienne du patrimoine de l'entreprise et elle m'aide dans tous mes choix.
Je rêve d'être valide le jour où je m'arrêterais de travailler.
Perso : Bricoleur et motard
Comme tout le monde, je commence mes journées en allant aux toilettes. J'ai du mal à me réveiller et suis souvent le dernier à sortir du lit. J'ai quatre enfants, qui ont 25 ans, 22 ans et 18 ans pour mes jumeaux. Ils me sautent souvent dessus pour me faire des câlins. Et tant mieux, car depuis qu'ils ne sont plus tous à la maison, je les vois moins souvent. Dans mon quotidien, je suis très actif, je fais les courses, je regarde la télévision et, actuellement, je réhabilite une maison, alors je bricole énormément. Pour me reposer, je vais dans ma maison de campagne en Bretagne. C'est mon paradis. Là-bas, la pression redescend vraiment.
Pour les vacances, j'adore les road trips à moto. Ma femme est motarde elle aussi, et cet été nous avons traversé l'Atlas au Maroc, c'était fabuleux. L'été prochain, nous irons dans le nord du Vietnam pour dormir chez l'habitant. Ça s'annonce grandiose. Pour la suite, mon rêve est d'être valide lorsque je m'arrêterais de travailler. Je veux simplement continuer à explorer, bricoler, profiter... J'adore ma boîte, mais mon but n'est pas de mourir sur scène.