La PME PGP disrupte l'offre de presse de jeux en GMS
Publié par Véronique Meot le - mis à jour à
Gamme optimisée, gestion simplifiée, rémunération mieux disante... l'éditeur diversifie son offre de presse ludique et propose un modèle de facturation totalement nouveau à ses clients distributeurs. En attendant le lancement prévu au mois de juin, les accords pleuvent.
Comment disrupter le marché de la presse en grande surface ? Il semble que les Publications Grand Public (PGP) aient trouvé la réponse avec le lancement d'une offre de magazines de jeux - baptisée "Cogite" - dédiée aux hyper et supermarchés qui ne disposent pas de rayon presse.
Pour rappel, jusqu'alors, les titres de PGP sont distribués dans toutes les enseignes de GSA (hors hard discount Lidl, Aldi) en devant de caisse de quelques 5 100 hyper et supermarchés. Avec une force de vente de 85 commerciaux sur le terrain, l'éditeur se dit proche des points de vente et se propose aujourd'hui de combler un vide.
Facturation en sortie de caisse
"Les attentes sont fortes, la commercialisation est prévue au mois de juin et notre proposition reçoit déjà un très bel accueil avec un taux de conversion de l'ordre de 85 % à date", se félicite Bertrand Clavières, directeur général de PGP.
Il faut dire que PGP a soigné l'approche : sélection rigoureuse des titres et structuration d'une gamme (avec les différents niveaux de jeux) qui évite la prolifération des références, positionnement tarifaire agressif et surtout facturation innovante avec une rémunération attractive (25 % du CA HT). "Notre nouvelle offre émane d'une réflexion menée sur le besoin des clients, des consommateurs et des distributeurs, notre objectif étant de simplifier leur quotidien, en facturant notamment en sortie de caisse", explique Bertrand Clavières.
Exit la gestion des invendus
PGP promet d'assumer les risques. "Le magasin n'a pas à assurer la gestion chronophage du stock, ni sa dépréciation, puisque nous ne facturons pas la marchandise livrée mais les sorties de caisse fournies par la centrale", ajoute-t-il. Exit donc les comptages, les erreurs, la gestion des invendus, la démarque inconnue (très faible dans le secteur), la manipulation contraignante. PGP met en place un protocole informatique de traitement des flux, de sorte que pour les magasins, les tâches sont réduites (mise en place des magazines avec retrait des numéros périmés, ménage).
Le 5 du mois, la centrale communique la somme des sorties de caisse du mois précédent à PGP qui calcule sur cette base les ventes du magasin et facture. Le choix de l'implantation est optimisé - PGP propose gratuitement le matériel (tourniquet, autoportant, élément pour linéaire) - qu'il recommande de placer à l'entrée du magasin, dans l'allée des caisses ou allée centrale par exemple. En changeant de paradigme vis-à-vis des distributeurs et en faisant tomber les barrières, PGP fait mouche : "je pensais qu'il y aurait davantage de réticences, l'adhésion rencontrée prouve l'efficience de cette innovation", conclut Bertrand Clavières.