David Callegari, DG d'In Sun We Trust : « Nous deviendrons leader français du photovoltaïque résidentiel »
Publié par La rédaction le | Mis à jour le
In Sun We Trust se présente comme le tiers de confiance du photovoltaïque à destination des particuliers. Sa mission est d'accompagner les foyers français qui envisagent de s'équiper en panneaux solaires.
D'où vient l'idée de votre concept ?
L'idée d'In Sun We Trust est née en 2014 sur les réseaux sociaux. Avec mon ami Nicolas, que je connais depuis le lycée et ingénieur également, nous étions soucieux de promouvoir une image positive de l'énergie solaire. Pour cela, nous animions un compte Twitter dédié à l'actualité de cette source d'énergie. Les messages sont devenus de plus en plus nombreux, notamment de la part de particuliers souhaitant installer des panneaux solaires chez eux.
Deux questions reviennent sans cesse : « ma toiture est-elle adaptée ? » et « à qui puis-je m'adresser ? ». Nous décidons alors de mettre au point un service qui rende le solaire simple et sûr pour tous.
Pouvez-vous présenter votre start-up ?
Ecologique, citoyenne et locale, l'énergie solaire est la promesse d'un monde meilleur.
Problème : aujourd'hui, pour les Français, passer à l'énergie solaire est une gigantesque galère. Arnaques, paperasse... il est temps de secouer tout ça !
Grâce à In Sun We Trust, le premier service de courtage en travaux solaires, les particuliers prédisent le rendement de leur installation solaire, à l'aide d'une technologie unique en France; ils créent leur projet personnalisé avec notre équipe et ils bénéficient des meilleurs installateurs et des meilleurs prix.
Depuis 4 ans, nous révolutionnons l'adoption de l'énergie solaire.
Et ça marche : plus de 10 000 projets accompagnés, 80 collectivités locales qui font la promotion de notre service, un Grand Prix de l'innovation de la Ville de Paris dans la poche...
Quel est votre business model ?
ISWT agit comme intermédiaire entre l'installateur et le client final, qui possède le bâtiment où est installé le système photovoltaïque.
Une personne qui fait une simulation sur le site peut demander un devis, et en fonction de son projet, nous l'orientons vers l'un des 80 installateurs soigneusement référencés par nos soins.
Nous touchons une commission en cas de validation du devis et concrétisation des travaux ; c'est un modèle économique classique de courtage.
Qui sont vos concurrents ?
Aujourd'hui, si un particulier veut s'équiper en photovoltaïque, il peut s'adresser à un grand énergéticien (EDF-EN, Engie...) ou demander des devis en ligne via des sites de génération de leads (Quotatis, 123devis...). Il peut aussi choisir de se lancer dans des recherches personnelles d'un artisan qualifié
Quelles sont vos ambitions pour l'année à venir ?
Nous voulons devenir le leader français du photovoltaïque résidentiel. Tout simplement !
Souhaitez-vous lever des fonds ?
Nous avons fusionné en mars 2019 avec la société Otovo, leader du solaire résidentiel en Scandinavie. Otovo dispose d'un accès privilégié à l'écosystème local d'investisseurs en capital-risque, très dynamique et très sensible aux questions énergétiques.
La levée de fonds n'est donc plus un sujet pour nous.
Pouvez-vous nous parler d'un de vos échecs ?
Aux débuts de l'aventure, nos plus gros échecs ont porté sur le recrutement.
Nous n'étions pas encore conscients de l'énorme impact qu'une mauvaise embauche peut avoir sur un projet aussi jeune et aussi fragile.
Nous avons fait exactement l'inverse de ce que préconisent tous les investisseurs de la Silicon Valley : nous avons recruté trop rapidement, sans processus de sélection digne de ce nom, et nous avons trop tardé à arrêter les frais quand ça ne fonctionnait pas.
Ce serait notre principal conseil à quelqu'un qui veut monter sa boîte : attention à vos premières embauches, elles peuvent littéralement vous couler.
Quelle est votre plus grande fierté ?
Nous sommes très fiers de la fusion réalisée avec Otovo, car cela vient valider les efforts réalisés depuis 4 ans pour révolutionner le secteur très compliqué du photovoltaïque en France. Et ce, avec très peu de moyens aux débuts de l'aventure, mis à part le soutien généreux de différents acteurs publics (Ministère de l'Ecologie, IGN, BPI...)
Nous avons rencontré beaucoup de scepticisme à nos débuts, de la part des professionnels, des syndicats ou encore des associations du secteur. Certains nous voyaient comme des opportunistes, juste là pour faire quelques arnaques aux panneaux solaires et s'évanouir dans la nature ! A leur décharge, les entreprises de ce type ne manquent pas... mais 4 ans après, le sérieux et l'authenticité de notre démarche font désormais l'unanimité.
Et puis avec Otovo, nous participons maintenant à la construction d'un futur n°1 européen, déjà présent dans 3 pays et qui se lance ces jours-ci en Espagne !