L'épargne salariale, une vraie carte à jouer pour développer sa marque employeur
Publié par Mallory Lalanne le - mis à jour à
Le 3e baromètre du Club de l'épargne salariale révèle que les plans d'épargne salariale renforcent l'attachement et l'implication du salarié. Mais également qu'ils contribuent à véhiculer à l'extérieur l'image d'une entreprise socialement responsable.
Près de la moitié des salariés, 45% précisément, bénéficie aujourd'hui de plans d'épargne salariale, soit une augmentation de 14% par rapport à 2011. C'est ce que révèle le 3e baromètre du Club de l'épargne salariale publié le 17 octobre. Deuxième enseignement de cette étude : l'épargne salariale (PEE, Perco) serait un véritable facteur de prescription et d'engagement. Plus de sept sondés sur dix considèrent que ces dispositifs renvoient l'image d'une entreprise qui s'occupe de ses salariés. 65% considèrent même que ces outils donnent envie de s'impliquer dans son entreprise. En plus de renforcer l'attachement des collaborateurs, l'épargne salariale contribue à véhiculer à l'extérieur l'image d'une entreprise socialement responsable, notamment en raison des discours portés par les salariés.
L'épargne salariale, de plus en plus orientée vers le financement de la retraite
La première destination de l'épargne salariale ? Le financement de la retraite, à 60% en 2013, soit 12% de plus qu'en 2011. La constitution d'un capital pour prévenir les dépenses liées à la dépendance est devenue une vraie préoccupation pour 24 % des salariés, alors qu'en 2011 ils n'étaient que 15 %. Le contexte de crise et les réformes successives des systèmes de retraite continuent en effet d'engendrer de fortes inquiétudes et incertitudes. Les ¾ des salariés prévoient que leur retraite sera financièrement insuffisante. L'épargne salariale se positionne ainsi en troisième position des moyens jugés les plus efficaces, derrière l'immobilier et l'assurance vie.
Méthodologie : cette étude a été réalisée par Harris Interactive, sur la base d'une enquête menée en ligne du 16 au 23 septembre 2013, auprès d'un échantillon représentatif de 601 salariés (salariés de 18 ans et plus, travaillant en entreprise privée et publique)