Deux salariés du bâtiment récompensés pour leur parcours de formation
Publié par Claire Poisson le
Le Fonds d'assurance formation des salariés de l'artisanat du bâtiment et des travaux publics (FAF-SAB) a décerné le 22 juin ses 17e trophées. Présentation des lauréats.
«Des équipes qualifiées pour gagner en compétence»: tel était le thème des trophées 2010 du Fonds d'assurance formation des salariés de l'artisanat du bâtiment (FAF-SAB) qui s’inspire des valeurs sportives. Le 22 juin, le fonds a décerné deux trophées: l'«Espoir» pour le plan de formation et le «Rebond» au titre du contrat de professionnalisation.
Fil rouge de cette 17e édition: l’esprit d’équipe indispensable pour travailler sur les chantiers entre différents corps de métiers.
Deux trophées pour célébrer la formation professionnelle
Le prix "Espoir" (contrat de professionnalisation) a distingué Morgane Le Houedec, carreleuse de 27 ans implantée en Bretagne. Elle s’épanouit aujourd’hui suite à une formation complète et bien adaptée à sa situation, suivie au sein de l’AFPA d’Auray. Son employeur l’a accompagné à chaque étape de cet apprentissage, avec pour objectif de lui permettre de devenir une véritable carreleuse professionnelle.
Son titre professionnel de niveau V en poche, Morgane Le Houedec rêve à présent d’une longue carrière dans le métier, avec à la clé des réalisations appréciées par son employeur comme par ses clients.
Le trophée " Rebond " (plan de formation) a récompensé Charles Richard de Vesvrotte un plombier-chauffagiste de 27 ans évoluant en Bourgogne. Après avoir entamé des études d'architecture, il s'est réorienté après la naissance d’un enfant vers un parcours lui permettant une insertion professionnelle plus rapide: plombier-chauffagiste.
Fort de deux ans d'expérience, il a demandé, l’an dernier, à s’initier à la pose de panneaux solaires. Sa formation de 600 heures au GRETA de Dijon a débouché sur l’obtention d’un certificat de qualification professionnelle (CQP) en tant qu’installateur en systèmes solaires et photovoltaïques. Pour son employeur, cela coïncidait avec le besoin de renforcer l’expertise de l’entreprise en matière d’énergie solaire thermique.