Plus d'une PME sur deux résiste à la crise
Publié par Julien van der Feer le
14 % des dirigeants interrogés craignent toutefois pour la survie de leur entreprise, selon une enquête réalisée par KPMG pour la CGPME.
C'est l'histoire du verre d'eau à moitié plein ou à moitié vide. Selon une étude* réalisée par KPMG pour la CGPME, 55 % des dirigeants de PME considèrent qu’ils résistent à la crise, leur activité étant stable, voire en augmentation pour 12 % d’entre eux. Toutefois, 31 % des chefs d'entreprise font face à un ralentissement, sans menace pour la continuité de leur société, tandis que 14 % craignent pour la survie de leur affaire.
Par ailleurs, cette enquête souligne que ce sont les PMI et les grosses PME (de 200 à 249 salariés) qui sont les plus durement touchées. De fait, 53 % des industriels rencontrent des difficultés et 65 % des patrons de 200 à 249 sont confrontés à une baisse d’activité.
Sans surprise, les principaux impacts de la crise économique sur les PME et PMI sont la baisse du carnet de commandes (31 %) et la perte de certains clients (30 %). Viennent, en troisième position, les pressions des acheteurs (20 %). L’industrie est encore une fois la plus touchée, surtout par la baisse du carnet de commandes (48 %). La seule vraie bonne nouvelle de cette étude est pour les salariés. En effet, la majorité des dirigeants de PME pensent conserver leurs effectifs (72 %). Les patrons de PME de 200 à 249 salariés se montrent cependant plus pessimistes : 38 % pensent réduire leur nombre de collaborateurs. Enfin, les "petits patrons" envisagent de se serrer la ceinture. 28 % d'entre eux déclarent que leur rémunération sera revue à la baisse. Une affirmation encore plus forte dans les secteurs de l’industrie (37 %) et des services (31 %).
* Le sondage a été réalisé sur un échantillon représentatif de plus de 800 patrons de PME