Les entreprises familiales françaises prévoient de croître en 2014
Publié par Charles Cohen le | Mis à jour le
La plupart des sociétés familiales françaises anticipent une croissance au cours des six prochains mois d'après le baromètre KPMG, ASMEP-ETI et FBN France. Mieux encore, la plupart aurait d'ores et déjà maintenu ou augmenté leur chiffre d'affaires durant les six derniers mois.
Et si la croissance était enfin au rendez-vous ? C'est du moins ce que déclarent 80 % des entreprises et groupes familiaux français qui prévoient de croître au cours des six prochains mois, un optimisme partagé par 85 % de leurs homologues européens, d'après le premier baromètre KPMG, ASMEP-ETI et FBN France*, publié le 2 décembre 2013. Signe de ce regain d'optimisme, 58 % des entreprises interrogées se disent confiantes pour l'année à venir (contre 54 % des entreprises européennes).
Un chiffre d'affaires stable ou en hausse
Mieux encore, 79 % des sociétés familiales tricolores déclarent avoir d'ores et déjà maintenu ou augmenté leur chiffre d'affaires durant les six derniers mois, soit 10 points de plus que la moyenne européenne. Forts de ces résultats, les répondants hexagonaux affichent une volonté claire de renforcer leur présence à l'étranger. Ainsi, 53 % prévoient de développer leur activité à l'international. Dans le même temps, 97 % de ces entreprises ont l'intention d'effectuer des investissements stratégiques (contre 92 % parmi les répondants européens). Ces derniers seront destinés à leur activité principale pour 47 % d'entre elles alors que 28 % prévoient de les effectuer à l'étranger.
Maintenir la gouvernance familiale
En France comme dans le reste de l'Europe, les sociétés interrogées restent particulièrement attachées à leur modèle de gestion qui porte ses fruits. Ainsi, pour 98 % des entreprises familiales françaises, le maintien du contrôle familial est le premier facteur clé de succès (92 % en Europe) et 97 % considèrent la formation et la préparation du successeur avant la transmission comme une préoccupation majeure (87 % en Europe). Les entreprises familiales européennes citent également le choix du successeur (81 %) et la communication intergénérationnelle (86 %) comme facteurs de réussite. Concernant l'évolution de la réglementation, les répondants européens aimeraient une simplification des mesures fiscales (62 %) ainsi qu'un marché du travail plus simple et plus flexible (57 %).
* Le baromètre porte sur un échantillon de 600 entreprises familiales membres de l'European Family Businesses dans 14 pays européens : Allemagne, Autriche, Bulgarie, Espagne, Finlande, France, Grande-Bretagne, Grèce, Hongrie, Italie, Irlande, Pays-Bas, Portugal, et République Tchèque.