Bien dormir pour bien travailler
Publié par Maëlle Becuwe le - mis à jour à
À l'occasion de la journée nationale du sommeil vendredi 27 mars 2015, l'institut national du sommeil et de la vigilance pointe notamment son impact sur les performances des salariés et sur la sécurité.
Vendredi 27 mars 2015 a lieu la 15e édition de la Journée nationale du sommeil. L'occasion de se pencher sur les liens entre ce repos quotidien et le travail.
Car, selon les chiffres de l'Institut national du sommeil et de la vigilance, 55% des actifs français aimeraient dormir plus. De même, ils sont 56% à estimer que leurs problèmes de sommeil nuisent à leur activité professionnelle, par des absences notamment (8%), ou par des états de somnolence et des risques d'accidents (13%). Un phénomène qui touche particulièrement les travailleurs en horaires décalés, soit un quart de la population active.
Le manque de sommeil augmente en effet les risques d'accidents de travail, le nombre d'absences et leur durée. Il équivaut, après 17 heures continues d'éveil à une alcoolémie de 0,5g/L de sang, et après 24 heures à 1g/L.
L'Institut national du sommeil et de la somnolence rappelle par ailleurs l'implication du sommeil dans quatre des plus grandes catastrophes industrielles du 20e siècle : la catastrophe du Bhopal en 1984, l'explosion de la navette spatiale Challenger en 1986, l'accident nucléaire de Tchernobyl en 1986 et le naufrage de l'Exxon Valdez en 1989.