Je t'aime, moi non plus
Publié par Stéphane Guillard le | Mis à jour le
Dans leur dernier sondage, les Éditions Tissot se sont intéressées à la vision des Français sur la fidélité aux entreprises. Le résultat est sans appel : pour un salarié sur deux, la fidélité à l'entreprise n'a plus de sens aujourd'hui. Résultats en image avec cette infographie.
Selon le sociologue, Ronan Chastellier, il ne semble plus y avoir de fidélité idolâtre à l'entreprise, une fidélité " mécanique ", " conservatrice ". La fidélité apparaît aux salariés comme un engagement un peu démesuré. Le premier enseignement de ce sondage, 51 % des salariés, du privé comme du public, seraient prêt à changer d'entreprise. Et parmi les raisons qui les pousseraient à passer à l'acte, la toute première est une proposition d'un meilleur salaire (53 %), suivie d'une évolution de carrière pour 35 % des salariés. Pour Ronan Chastellier, la fidélité est une vertu " conditionnelle ". Plus personne n'est insensible à une augmentation, l'argent étant le " déclencheur " dans le contexte économique. On est fidèle " jusqu'à combien ? ", " Contre quoi ? ".
Autre fait majeur, c'est un déclic à la suite d'une rencontre qui pousse un salarié sur trois à l'infidélité. Faire les " bonnes rencontres ", " saisir les bonnes occasions " n'est pas perçu comme de l'infidélité proprement dite, mais une sorte d'" opportunisme positif ".
Source : http://www2.editions-tissot.fr/page_contenu/sondage-etude/la-fidelite-a-lentreprise/