[Grand Prix des Chefs d'Entreprise] Doctolib, la start-up de Stanislas Niox-Château, est en pleine santé
Publié par Maëlle Becuwe le - mis à jour à
Avec son outil de prise de rendez-vous médicaux en ligne, Doctolib a déjà séduit quatre millions de Français. Et de plus en plus de praticiens adhèrent à sa solution. Un succès qui a permis à la start-up de séduire les investisseurs et de lever 18 M€ en octobre 2015.
Stanislas Niox-Château a une ambition pour Doctolib : devenir le "Google de la santé". Et le chemin est bien engagé. En à peine deux ans, la start-up a séduit quatre millions de français qui se connectent chaque mois sur son site pour prendre rendez-vous avec leur médecin, en ligne, gratuitement, de n'importe où et à tout moment. Et cette fréquentation croît mensuellement de 20 %.
300 établissements de santé et 7000 praticiens, représentant 180 spécialités, sont d'ores-et-déjà équipés de son outil, comprenant un logiciel de gestion de rendez-vous, un service de rappel par SMS et email, la gestion de leur visibilité, et la prise de rendez-vous en ligne (99 € par mois). "1000 nouveaux professionnels de santé adhèrent chaque mois, se réjouit le dirigeant. Et nous souhaitons atteindre 400 000 praticiens d'ici 2018". La startup compte déjà 150 salariés et recrute 20 personnes chaque mois pour renforcer les équipes de ses 21 bureaux dans les grandes métropoles françaises, et en Allemagne, où la première antenne internationale de Doctolib vient d'ouvrir début avril.
Ce succès n'est pas passé inaperçu auprès des investisseurs, après deux premières levées de fonds d'un montant total de 5M€, la start-up a attiré de nouveaux financement lors d'un tour de table réalisé en octobre dernier : 18M€ récoltés auprès de business angels comme Pierre Kosciusko-Morizet (PriceMinister) et Bertrand Jelensperger (LaFourchette), et du fonds de capital-risque américain Accel Partners, connu pour avoir financé, entre autres, Dropbox ou Facebook. Espérons que Doctolib et d'aussi beaux jours devant elle que ses prédécesseurs.