Fiscalité : tout savoir sur le régime de la microentreprise
Publié par Colin de Korsak le - mis à jour à
Plus simple, il permet aux entrepreneurs individuels de bénéficier d'un abattement fiscal avantageux.
En 2020, l'Insee a recensé plus de 4 millions de microentreprises en France. Celles-ci sont soumises au régime fiscal de la microentreprise. Ce régime d'imposition permet de simplifier les démarches à effectuer pour la création, la déclaration et le paiement des cotisations et contributions sociales. Né de la fusion des régimes microsocial et microfiscal, le régime de la microentreprise est unique. Il permet d'obtenir un abattement forfaitaire sur son chiffre d'affaires et donc de ne pas être imposé sur l'ensemble de ses revenus.
Trois catégories d'activités se distinguent pour l'abattement fiscal :
Le régime fiscal de la microentreprise permet d'opter sous certaines conditions au versement libératoire de l'impôt sur le revenu. Dans cette situation, les microentrepreneurs en seront acquittés mensuellement ou trimestriellement, en même temps que leurs cotisations et contributions sociales.
De plus, en dessous d'un certain seuil de chiffre d'affaires, les microentrepreneurs peuvent bénéficier de la franchise en base de TVA, qui exempte de déclaration et de paiement de la TVA.
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Quels critères pour bénéficier du régime fiscal de la microentreprise ?
La principale condition pour bénéficier de ce régime est le chiffre d'affaires. Il s'adresse aux entrepreneurs individuels dont le chiffre d'affaires annuel hors taxes ne dépasse pas un certain seuil. Il existe deux seuils, en fonction du secteur d'activité.
Ces deux seuils prennent en compte le chiffre d'affaires pour une année civile. Par conséquent, les entrepreneurs commençant leur activité en cours d'année verront leur chiffre d'affaires proratisé.
Deux activités distinctes sont réalisables sous ce régime fiscal, cependant elles doivent être réalisées d'une même microentreprise. Enfin, il est important de noter que certaines activités ne sont pas compatibles avec le régime de la microentreprise. C'est le cas notamment des activités agricoles, des professions libérales réglementées ou des activités relevant de la TVA immobilière.
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