Tout savoir sur l'assurance vie
Publié par placement.meilleurtaux;com le - mis à jour à
Beaucoup de Français souscrivent un contrat d'assurance-vie, car ce dernier regorge d'avantages sur la fiscalité. Si cette assurance est connue comme une nécessité essentielle, comment fonctionne-t-elle vraiment ? Est-ce qu'il est vraiment intéressant de la souscrire ? Explications.
Définition de l'assurance-vie
L'assurance vie est une forme de placement financier permettant au souscripteur de faire une épargne d'argent afin de transmettre ledit placement à un bénéficiaire lorsqu'un événement touche l'assuré (par exemple un décès).
Il s'agit d'un produit d'épargne qui permet à l'assuré de bénéficier des intérêts perçus par son contrat en fonction du capital qu'il a investi. Si le souscripteur est encore en vie, il reste le bénéficiaire et propriétaire des fonds et a le pouvoir de récupérer librement son capital et les intérêts. Si jamais il décède, le contrat sera dénoué et la somme ainsi que les intérêts seront transmis aux bénéficiaires de son choix (conjoints, enfants, frères et soeurs, etc.).
L'assurance-vie fait partie des assurances les plus plébiscitées des Français. Cela n'est pas étonnant, car elle est, de nos jours, principalement utilisée comme un contrat d'épargne afin de bénéficier des allègements des fiscalités liées à l'assurance-vie et à celles de la transmission du patrimoine.
Son principe de fonctionnement
Le souscripteur peut choisir librement entre trois façons pour verser de l'argent dans son contrat d'assurance-vie. Il peut, par exemple, faire un versement unique, qui consiste à verser de l'argent en une seule fois. Il peut aussi choisir le versement libre et verser la somme quand il le souhaite. Enfin, il a la possibilité d'opter pour un versement programmé en configurant un prélèvement automatique mensuel, hebdomadaire, semestriel, etc.
Tant que l'assuré est en vie, il peut choisir entre les deux supports d'investissements suivants :
Les fonds en euros : son épargne ne dépendra pas des changements des marchés financiers, mais produit des rendements limités.
Les unités de compte : il peut utiliser son argent sur différents supports pour faire beaucoup de rendement, mais son épargne n'est pas garantie.
Le souscripteur a également la possibilité de répartir son argent entre ces deux supports et de faire des arbitrages (transfert d'un support à l'autre).
L'argent versé dans une assurance-vie est disponible à tout moment. Afin de récupérer tout ou partie de son épargne, l'assuré doit faire un rachat. Il peut aussi faire des rachats programmés pour effectuer des virements mensuels, semestriels ou trimestriels sur son compte courant.
En cas de décès de l'assuré, l'épargne de son contrat de vie sera transmise au ou aux bénéficiaires qu'il a préalablement mentionnés dans son contrat. Il est à noter qu'un contrat d'assurance-vie n'est pas soumis au droit de succession.
Assurance-vie et fiscalité
Tant que le souscripteur n'effectue aucun retrait sur son contrat d'assurance-vie, ses revenus ne seront pas imposés. Dans le cas contraire, s'il fait un rachat total ou partiel, seuls les intérêts seront soumis à l'impôt.
Si le souscripteur est décédé, les sommes transmises au(x) bénéficiaire(s) profitent d'une fiscalité hors pair. Les versements faits avant 70 ans font bénéficier d'un abattement de 12 500 € par cessionnaire ainsi que d'une taxation de 20 % jusqu'à 700 000 € et 31,25 % au-delà. Quant aux versements effectués après 70 ans, ils permettent de bénéficier d'une déduction de 30 500 € pour l'ensemble des cessionnaires.
En somme, l'assurance-vie peut être utilisée comme un produit d'épargne à court, moyen ou long terme. L'assureur s'engage à verser un capital ou une rente à ses bénéficiaires. Ce contrat d'assurance regorge d'avantages pour l'assuré, comme la possibilité de faire son versement à son rythme et des allègements fiscaux en cas de rachat ou de décès.