Le gouvernement lance un incubateur pour les start-up de la Green Tech
Publié par Amélie Moynot le | Mis à jour le
Vous êtes entrepreneur dans le domaine de l'environnement ou du développement durable ? Lancé mardi 9 février 2016, l'incubateur Green Tech du Ministère de l'Écologie soutient financièrement des projets comme le vôtre à hauteur de 150 000 euros ou plus.
Soutenir 50 start-up " vertes ". C'est l'objectif de Ségolène Royal, ministre de l'Écologie, du développement durable et de l'énergie et Emmanuel Macron, ministre de l'Économie, de l'industrie et du numérique, avec un nouvel incubateur dédié. Lancé mardi 09 février 2016, celui-ci vise à être accélérateur de développement pour les entreprises oeuvrant en faveur de la transition écologique.
Dans cet objectif, il promet un soutien financier de 150 000 euros (fonds de pré-amorçage) pour chacune des 50 start-up incubées, et jusqu'à 500 000 euros pour certains projets choisis.
Il proposera également un accompagnement sur la durée par le ministère de l'Écologie - auquel il est rattaché - et d'autres acteurs de l'écosystème (Ademe, IGN, Météo-France...). Il permettra aussi aux start-up d'accéder à 10 millions de données du ministère dans le but " d'identifier les services du quotidien pouvant être améliorés par le numérique ", explique le communiqué de lancement du projet.
Se faire remarquer dans les hackatons
Pour en bénéficier, il faut être une start-up proposant " des solutions répondant aux objectifs de la loi de transition énergétique et de la loi de reconquête de la biodiversité ", que ce soit dans le domaine de l'énergie, du bâtiment, du transport ou encore de l'économie circulaire.
Quelques exemples de produits et services ? Un compteur individuel de chauffage dans le logement collectif, un carnet numérique de suivi et d'entretien des bâtiments, un système participatif d'alerte en cas de catastrophe naturelle, un détecteur de pesticides dans les fruits et légumes...
Autre critère: participer aux événements organisés par le ministère, comme les hackatons ou les concours d'innovateurs, car c'est par ce biais que seront recrutées les start-up. Dans un deuxième temps, celles-ci seront également soumises pour sélection à un jury d'experts présidé par Ségolène Royal.
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