4 conseils de Sarah Ourahmoune, boxeuse de haut niveau, aux entrepreneurs
Publié par Maëlle Becuwe le - mis à jour à
Passer de boxeuse de haut niveau à entrepreneur, c'est le grand saut réalisé par Sarah Ourahmoune. De sa carrière de sportive, elle tire des leçons qui lui servent tous les jours dans sa nouvelle vie de chef d'entreprise. Les voici.
Sportif de haut niveau et chef d'entreprise, même combat ? Tout du moins, des similitudes existent. Sarah Ourahmoune, ex-championne de boxe, voit aujourd'hui tous les bénéfices de son passé de sportive.
"Je ne pensais pas que mon sport pourrait avoir un impact sur mon expérience entrepreneuriale", confie-t-elle. Et pourtant. Sarah Ourahmoune (lire la biographie en fin d'article) a retenu cinq règles qu'elle applique au quotidien dans sa vie de chef d'entreprise et qu'elle n'hésite pas à conseiller à tous les entrepreneurs...
1) Sachez vous entourer
Entraineur, préparateur physique, coach : un sportif de haut niveau est bien accompagné. Un point essentiel pour Sarah Ourahmoune qui reconnait l'importance qu'a eu son entourage dans son parcours.
Aujourd'hui, celle qui se qualifie comme un "poussin" de l'entrepreneuriat rassemble autour d'elle une nouvelle équipe. Et c'est au sein de l'incubateur de Science Po qu'elle trouve ses mentors.
"Les échanges avec les accompagnateurs de ces structures permettent de grandir. Comme les entraineurs dans le sport, ils ont toujours une parole qui sonne juste", assure la chef d'entreprise.
2) Préparez-vous
"Le pire regret quand on est sportif, c'est d'être responsable de sa défaite parce qu'on ne s'est pas assez entrainé. Pour un entrepreneur, c'est la même chose", estime Sarah Ourahmoune.
Face à ce constat, il n'existe qu'une seule solution : la préparation. Comme le sportif à l'entrainement, l'entrepreneur doit s'astreindre à une certaine discipline pour lancer ou développer sa structure.
Le business plan, les demandes de financement et autres études de marché remplacent les heures passées sur le ring par le boxeur.
Prudence toutefois, ces démarches demandent du temps et de la réflexion. Vouloir aller trop vite et se précipiter est un écueil à éviter.
3) Intégrez la possibilité d'un échec
Un parcours de champion est jalonné de victoires. Et bien évidemment, de défaites. Une réalité bien connue de Sarah Ourahmoune qui avoue : "Dès que je monte sur un ring, je sais qu'il y a un risque de perdre, ça fait partie de l'aventure."
Une évidence dans le sport, mais pas toujours dans l'entrepreneuriat. Pourtant, le succès n'est pas la seule issue à envisager.
"Il faut se préparer à l'échec comme avant une compétition, en se disant: 'si je n'y arrive pas, ce n'est pas grave' ", conseille Sarah Ourahmoune. Le meilleur moyen de rebondir si le succès n'est pas au rendez-vous.
4) Restez combatif
L'excellence, le dépassement de soi et tout construire en partant de zéro sont les motivations qui ont accompagné Sarah Ourahmoune dans le sport et dans la création de son entreprise.
"Le goût du défi m'a accompagnée dans la boxe et aujourd'hui, c'est encore lui qui me donne envie d'entreprendre. Mais avant tout, il faut toujours continuer à y croire", assène la chef d'entreprise.
Quelques années après son titre de championne du monde amateure, Sarah Ourahmoune reprend ses études dans le programme réservé aux sportifs de haut niveau à Sciences Po Paris en 2012.
Un an plus tard, elle crée son entreprise Boxing and Company et intègre l'incubateur de Sciences Po en octobre 2013.
Son entreprise propose des cours de boxe pour les particuliers ou les salariés en entreprise. Elle mise, notamment, sur la création d'un esprit d'équipe par le sport.
"J'avais envie de valoriser la boxe, tout en proposant une approche plus ludique et moderne, entre la boxe traditionnelle et le fitness", explique la sportive.
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