Pour la CGPME, il ne faut pas faire d'amalgame entre les rémunérations des dirigeants de PME et les excès des grands groupes
Publié par Gaëlle JOUANNE le
Avant le sommet social du 18 février, la CGPME souligne les résultats d'une enquête Insee sur le salaire net annuel moyen des dirigeants.
Avant le sommet social du 18 février, la CGPME souligne, dans un communiqué daté du 16 février 2009, les résultats d'une enquête Insee sur le salaire net annuel moyen des dirigeants de société qui sont salariés.
Selon les derniers chiffres disponibles, soit pour 2006, le salaire net annuel moyen s'élevait à 52 700 euros, soit 4400 euros mensuels. Il est à souligner que, sur la même période, le salaire net annuel moyen d'un ouvrier s'élevait à 17 600 euros, soit 1463 euros nets mensuels. Le salaire net moyen d'un dirigeant salarié était donc trois fois supérieur à celui d'un ouvrier. "Eu égard au rôle, à l'implication, au risque et à la responsabilité d'un chef d'entreprise, il n'y a donc là rien de scandaleux ni d'anormal, selon la CGPME. De plus, il s'agit des dirigeants salariés, les mandataires sociaux étant parfois plus mal lotis, alors qu'ils engagent souvent leurs biens propres dans leur entreprise."
C'est pourquoi la CGPME réfute "avec la plus grande vigueur tout amalgame entre la rémunération des patrons de PME, qui constituent l'essentiel du tissu économique français, et les excès pharaoniques de certains dirigeants de grands groupes".