Le futur ministre des PME ? Manuel Valls ou Laurence Parisot, proposent les chefs d'entreprise
Publié par Carine Guicheteau le - mis à jour à
Manuel Valls pour la gauche et Laurence Parisot pour la droite, tels sont les candidats favoris des petits patrons pour remplir le rôle de ministre des PME, des PMI et du Commerce, selon une étude publiée le 18 janvier 2012 et commanditée par le Salon des entrepreneurs.
Quelle personnalité les chefs d'entreprise souhaitent-ils voir en qualité de prochain ministre des PME, des PMI et du Commerce ? C'est ce qu'a voulu savoir le Salon des entrepreneurs, qui se tiendra les 1er et 2 février prochains à Paris. 19 % des dirigeants de petites entreprises (moins de 50 collaborateurs) interrogés ont ainsi proposé Laurence Parisot pour remplir cette fonction, si un parti de droite remporte l’élection présidentielle. La présidente du Medef arrive ainsi devant Laurent Wauquiez (12 %) et Hervé Novelli (4 %). Tandis que si c'est un parti de gauche qui arrive au pouvoir, c’est Manuel Valls qui est considéré comme la personnalité la plus capable par 20 % des sondés, devant Pierre Moscovici (8 %) et Michel Sapin (7 %).
Néanmoins, près d’un entrepreneur sur deux n’arrive pas à choisir ou proposer un nom pour cette fonction (43 % si la gauche remporte l’élection et 58 % si la droite reste au pouvoir).
Autre enseignement qui n'a rien d'étonnant : l’UMP semble être le parti politique n° 1 pour défendre l’entrepreneuriat. Trois chefs d’entreprise sur dix estiment, en première ou en deuxième réponse, que c'est le parti politique qui prend le plus en compte l’intérêt des PME et des entrepreneurs à l’approche de l’élection présidentielle de 2012. Arrivent ensuite le Parti Socialiste (10 %), le Front National (9 %) et le Mouvement Démocrate (6 %).
Pour 29 % des sondés, la mesure prioritaire que devra mettre en place le prochain Président de la République serait la mise en place d’une TVA sociale pour réduire les charges des entreprises. Viennent ensuite l’allègement de l’imposition sur les plus-values pour une cession/transmission (15 %) et l’exonération d’impôt pour les bénéfices réinvestis dans l’entreprise (1 %).
Pour les personnes interrogées, les démarches avec l’administration (24 %), les formalités de création (21 %) et les aides accordées aux créateurs d’entreprise (19 %) constituent les domaines ayant évolué le plus favorablement en cinq ans pour les entrepreneurs.
À l’inverse, ils estiment que la fiscalité (41 %) et les charges sur l’emploi (35 %) ont évolué plutôt défavorablement sur cette même période.
Méthodologie : Étude quantitative réalisée par OpinionWay auprès d’un échantillon de 1 003 chefs d’entreprise représentatives des entreprises françaises de 0 à 49 salariés, constitué selon la méthode des quotas au regard des critères de secteur d’activité, de taille salariale et de région.