L'artisanat au cœur de la mobilisation pour l'emploi, selon l'Union professionnelle de l'artisanat
Publié par Carine Guicheteau le
Par voie de communiqué, le syndicat des artisans a tenu à faire un point sur les actions menées afin que les petites entreprises ne soient pas oubliées.
Par voie de communiqué, l'Union professionnelle de l'artisanat (UPA) tient à rappeler la place importante tenue par les petites entreprises artisanales qui sont « au cœur du défi à relever en matière d’emploi ». Optimiste quant aux embauches, le syndicat des artisans souligne, par ailleurs, qu'il « est impératif que des solutions soient apportées aux 35 % d’artisans qui aujourd’hui ne parviennent pas à embaucher, compte tenu du manque de qualification des postulants ou de l’absence pure et simple de candidature ».
L'UPA en profite pour renouveler son opposition à la généralisation du travail dominical en rappelant « qu’à chiffre d’affaires égal, l’artisanat et le commerce de proximité emploient trois fois plus de personnel que les grandes surfaces et qu’une ouverture généralisée des grandes enseignes le dimanche, en déstabilisant totalement l’activité économique de proximité, détruirait beaucoup plus d’emplois qu’elle n’en créerait. »
L'UPA participe en parallèle à plusieurs négociations avec les partenaires sociaux sur le régime d’assurance-chômage, la gestion prévisionnelle des emplois et des compétences et la formation professionnelle. Le syndicat des artisans estime qu'il est nécessaire « d’accroître l’effort consacré à la formation professionnelle initiale et continue afin d’améliorer l’employabilité des salariés tout en augmentant les savoir-faire et la performance des entreprises ». Mais, les pouvoirs publics doivent prendre leurs responsabilités et « accélérer la mise en place de “Pôle Emploi” issu de la fusion des Assedics et de l’ANPE. Le premier bénéfice qu’en attendent les entreprises artisanales est une meilleure prise en compte de leurs besoins, notamment par une forte réduction du nombre d’offres d’emploi non satisfaites. »
Enfin, l’UPA accueille avec intérêt l’invitation à discuter d’éventuels assouplissements aux règles applicables en matière de contrat de travail. « À fortiori en période de crise, les employeurs ont besoin de savoir qu’ils pourront faire marche arrière en cas de baisse d’activité. Ainsi, la possibilité de recourir plus largement au contrat à durée déterminée - CDD - conduirait les employeurs à moins reporter leurs projets d’embauche. »