Onboarding : la moitié des salariés a déjà vécu une mauvaise expérience d'intégration
Publié par Colin de Korsak le - mis à jour à
Bien intégrer ses recrues, tel est le but de la période d'onboarding. En cas de mauvaise expérience, les salariés n'hésitent pas à quitter leur nouvel employeur et à chercher ailleurs.
La période d'intégration dans une entreprise peut se révéler décisive, selon une étude d'Ipsos pour Workelo. En effet, la moitié (50%) des répondants a déjà vécu au moins une mauvaise intégration. Par conséquent, 36% des salariés français continuent à consulter des offres d'emploi durant leur intégration. Un tiers d'entre eux ont même déjà quitté un poste avant la fin de leur période d'essai en raison d'une intégration insatisfaisante.
Plusieurs raisons expliquent ces départs prématurés. La première est le sentiment d'être livré à soi-même. Ainsi, les recrues expriment le besoin d'être accompagnées. Plus de 8 salariés sur 10 (83%) souhaitent clarifier leur mission rapidement avec leur responsable. Pareillement, 80% veulent une vision claire du parcours d'intégration. 79% préfèrent une formation progressive.
En outre, le manque d'implication des responsables est la deuxième source d'insatisfaction la plus citée. Effectivement, les recrues ont plusieurs attentes envers leur manager pendant l'onboarding : qu'ils soient à l'écoute (59%), qu'ils clarifient les missions et objectifs (57%), et 43% qu'ils assurent leur formation.
Des attentes différentes selon les générations, mais semblables selon les secteurs
Par ailleurs, les attentes des générations Y et Z sont plus importantes dès l'onboarding. En effet, 65% des salariés de 18-34 ans ont déjà vécu une mauvaise expérience d'intégration, contre 46% des 35-65 ans. De surcroît, ces générations font également preuve d'une plus grande volatilité, avec 48% des 18-24 ans continuant à consulter des offres d'emploi pendant leur intégration.
Enfin, les expériences d'intégration sont similaires entre le secteur public et privé. Toutefois, les grandes entreprises peuvent encore améliorer leurs pratiques, car 52% des recrues y sont stressées avant leur premier jour, contre 45% en PME/ETI.
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