Le travail hybride permet d'améliorer les relations hiérarchiques
Publié par Colin de Korsak le - mis à jour à
L'un des bienfaits du travail hybride est d'assainir les relations hiérarchiques, selon une étude de Mortar pour IWG. Les salariés sondés se sentent également plus productifs.
Le travail hybride a un impact bénéfique sur les relations hiérarchiques, selon une étude de Mortar pour IWG, spécialiste des espaces de travail flexible. En premier lieu, les collaborateurs interrogés estiment que leur relation avec leurs managers est devenue plus ouverte (28 %) et également plus calme (17 %). À l'inverse, une minorité d'employés interrogés indique avoir une relation plus distante (9 %), plus compliquée (5 %), ou plus tendue (4 %) avec son manager.
Environ deux tiers des répondants ont utilisé des adjectifs positifs pour décrire l'évolution de leur relation avec leur supérieur hiérarchique. Cela inclut, de manière paradoxale, le fait de se sentir plus proches de leurs supérieurs (18 %) et de développer une relation plus amicale (16 %). Par ailleurs, être physiquement éloigné de son manager un ou plusieurs jours par semaine nécessite une compréhension claire des tâches attendues ainsi qu'un certain niveau d'autonomie.
Par conséquent, selon les recherches de Nicolas Bloom, professeur d'économie, les collaborateurs sont également plus enclins à rester fidèles à leur employeur. Ses travaux montrent que les taux de démission diminuent jusqu'à 35 % lorsque les gens sont autorisés à travailler de manière hybride.
Gain de productivité
Le travail hybride rend davantage productif. En effet, 54 % des personnes interrogées se sentent plus productives dans un environnement de travail hybride. Ce chiffre atteint 59 % chez les femmes. Seulement 30 % estiment être plus productifs dans un mode de travail 100 % en présentiel. Nicolas Bloom a mis en évidence un gain de productivité de l'ordre de 3 à 4 % chez les travailleurs hybrides. De plus, une écrasante majorité des actifs interrogés (68 %) estiment qu'une organisation hybride permet de prévenir les burn-out. Cela est d'autant plus marqué chez les 25-34 ans (75 %).