ChatGPT, trouve-moi le candidat idéal !
Publié par Linda Labidi, Rédactrice en chef le - mis à jour à
Aussi simple que cela ? Oui, ou presque. En quelques mois, ChatGPT a créé - à lui seul - une petite révolution. Comme toute nouveauté technologique de son envergure, il est tantôt plébiscité, tantôt décrié.
Le sujet de l'intelligence artificielle générative divise. Il faut dire qu'à l'instar d'Internet, il inquiète. La technologie représente une véritable mutation pour de nombreuses professions. Certains craignent de perdre leur emploi, d'autres leurs repères. En face des professionnels qui y voient, au contraire, une opportunité de travailler autrement. Dan Guez, cofondateur du cabinet de recrutement Opensourcing, en fait partie. Son entreprise, spécialisée dans l'e-recrutement, l'utilise quotidiennement. « Chez nous, ChatGPT est ouvert tous les jours. C'est le nouveau Google », commente l'entrepreneur. Il faut reconnaître que l'outil a des talents multiples. Dans un secteur tel que le recrutement, des requêtes lui sont envoyées régulièrement. Dans le jargon informatique, nous appelons cela des "prompts". Parmi ces prompts, celui d'éditer des offres ciblées et plus attractives. Un premier atout quand on sait que la majorité des offres d'emploi sont trop longues, pas toujours adaptées à la cible, etc. Vous pouvez demander à l'IA de créer des questionnaires pour les candidats, voire des tests comme celui de créer un exercice de code en y glissant volontairement une erreur afin de challenger un informaticien en entretien d'embauche. Vous pouvez également personnaliser vos offres : qui êtes-vous (identité/valeur) ? Qui ciblez-vous (âge/qualification) ? Et même choisir le ton que vous souhaitez associer à votre requête. Ça y est ? La machine est-elle en train de remplacer l'Homme ? Oui, mais... Les utilisateurs de ChatGPT sont unanimes : malgré sa quatrième version, la technologie témoigne encore de quelques imperfections. L'outil a encore besoin d'être assisté sur certains points. L'humain est vraisemblablement encore maître à bord, mais jusqu'à quand ?