9 femmes sur 10 ont reçu des avances sur LinkedIn
Publié par Colin de Korsak le - mis à jour à
Les femmes reçoivent régulièrement des messages inappropriés sur LinkedIn, d'après une étude de passport-photo online. À cause de ce type de comportement, la plupart d'entre elles ont déjà réduit leur activité sur le réseau social.
LinkedIn est utilisé par certains comme une application de rencontre, selon une étude de passport-photo online. En effet, environ 91 % des utilisatrices de LinkedIn ont reçu au moins une fois des avances romantiques ou des messages inappropriés. Près d'un tiers d'entre elles (30 %) reçoit ce type de message chaque mois, 24 % tous les jours, 20 % chaque semaine et 17 % quelques fois par an.
La plupart des messages déplacés qui se glissent dans les messages de discussion des femmes sont des propositions de rencontres amoureuses ou sexuelles (31 %). Aussi, souvent il s'agit de demandes d'informations personnelles ou intimes (30 %), de flatteries (15 %) ou encore de contenu explicite (12 %).
Moins de la moitié des femmes recevant ce type de message (43 %) ont l'habitude de confronter l'expéditeur et de l'informer qu'il a dépassé les bornes. Toutefois, dans 40 % des cas, les utilisatrices concernées ne répondent pas aux messages déplacés. Environ 80 % des femmes utilisant LinkedIn ont signalé une ou plusieurs fois des utilisateurs tentant de les séduire. Parmi les 1000 utilisatrices sondées, seuls 10 % non signalé aucun incident.
Des utilisatrices agacées
Les femmes qui reçoivent des tentatives de séduction sur LinkedIn sont généralement ennuyées (14,75 %), indifférentes (13,42 %) ou confuses (13,22 %). Près de 74 % des femmes sur LinkedIn ont au moins une fois réduit leur activité sur la plateforme en raison du comportement inapproprié d'autres personnes.
Pour mettre fin à ces actions inappropriées, les femmes interrogées ont pensé à plusieurs mesures que le réseau social pourrait mettre en place. La sensibilisation arrive en tête (39 %) des réponses données, suivies par une politique plus stricte, et enfin le bannissement des utilisateurs ayant un mauvais comportement.