67% des salariés aimeraient travailler 4 jours par semaine

Les Français veulent passer à la semaine de quatre jours selon une étude Indeed. L'utilité du jour gagné varie en fonction du sexe et des catégories socioprofessionnelles.

Les Français souhaitent travailler quatre jours par semaine selon une récente étude d'Indeed et d'Opinion Way. En effet, 67 % des salariés sondés aimeraient travailler 4 jours par semaine, avec des journées de travail plus longues. Plus d'un quart (28 %) aimerait travailler 4 jours par semaine, même avec une rémunération diminuée.

La semaine de quatre jours entraînerait des conséquences positives sur la vie des salariés selon les répondants. En effet, 77 % croient qu'ils gagneraient en qualité de vie et 71 % estiment qu'ils se sentiraient mieux mentalement. Deux tiers (67 %) imaginent qu'ils seraient plus motivés au travail. La majorité des sondés (54 %) pensent que les journées travaillées ne seraient pas plus dures à vivre que dans une semaine de cinq jours.

Cependant une majorité de répondants (52 %) envisagent que ce changement entraîne une stagnation des salaires. De plus, la moitié des sondés (51 %) estiment que le passage à la semaine à quatre jours engendrera des problèmes d'organisation au sein de l'entreprise.

Le jour "gagné" servirait à se reposer

Les participants de l'étude ont été interrogés sur l'utilité qu'ils accorderaient à un jour non travaillé de plus. Le repos est l'option la plus choisie (par 47 % des répondants), suivie des loisirs (46 %) et des tâches du quotidien (44 %). Les 18-30 ans obtiennent les mêmes résultats, mais placent les loisirs (46 %) légèrement devant le repos (45 %) qui arrive en 2e position.

Certaines réponses sont significativement "genrées". Les femmes souhaitent davantage se reposer (51 % contre 43 % des hommes) et comptent davantage réaliser leurs tâches du quotidien (50 % contre 38 % des hommes). Quant aux hommes, ils sont plus nombreux à envisager d'accroître leur vie sociale (37 %) contre 29 % des femmes. Ils pensent s'investir dans de nouveaux projets (16 %) plus que les femmes (11 %).

Les réponses varient également en fonction des catégories socioprofessionnelles. Les cadres supérieurs sont davantage enclins à privilégier les loisirs (49 %) que dans les catégories populaires (43 %). De la même façon, les cadres supérieurs favorisent l'investissement personnel dans de nouveaux projets (17 %) contre 11 % pour le reste. À l'inverse, les classes populaires préfèrent le repos (50 %), contre 43 % des catégories dites supérieures. Ils souhaitent davantage réaliser leurs tâches quotidiennes tranquillement (49 %) contre 39 % pour les cadres.