[Investisseurs] les 3 mauvaises raisons pour ne pas investir en crowdlending !
Publié par WeShareBonds le - mis à jour à
Le crédit participatif aux PME est à la fois une source de financement pour les entreprises et un placement financier pour les investisseurs particuliers et institutionnels qui choisissent de soutenir l'économie réelle.
Déjà très développé sur certains marchés (pays anglo-saxons, Chine), le crowdlending se développe à un rythme élevé en France (voir notre article Lendix, WeShareBonds, Credit.fr...feu d’artifice pour le crowdlending en France) : encore jeune marché devrait encore tripler en taille en France en 2017 et il attire par ailleurs désormais également les investisseurs institutionnels. Il n’en reste pas moins que le crowdending reste un produit relativement nouveau et encore méconnu pour de nombreux investisseurs et épargnants. Au-delà des idées reçu, retour sur les 3 fausses raisons parfois évoquées pour ne pas investir dans cette classe d’actifs.
Le crowdlending, un placement « trop » risqué pour les investisseurs ?
Le crowlending offre une opportunité de prêter en direct à des PME. Avec des taux de rémunération brute de 4% à 10% il propose des niveaux de rendements supérieures à la plupart produits accessibles aux particuliers sur les marchés (livret A, assurance-vie etc). Structurellement ce type de financement est adapté pour des PME de taille moyenne qui présentent comme tout entreprise un risque intrinsèque, cela en fait-il pour autant un produit trop risqué ?
Il faut tout d’abord remettre en perspective le niveau de risque avec le taux proposé, vu sous cet angle (en recalculant un taux net défalquant un taux de défaut probable), l’espérance de rémunération nette a priori supérieure à 4% reste plutôt favorable. Par ailleurs l’investisseur a la satisfaction de choisir ses projets et d’investir en soutenant concrètement des initiatives ancrées dans « l’économie réelle », génératrices de croissance et d’emploi (article retour d’expérience portefeuille WSB).
Cette optique reste cependant fortement liée au respect de certaines règles de base dans la réalisation des investissements :
Un actif illiquide, des montants non adaptés
Le crowdlending, offre la possibilité d’investir de manière très ergonomique pour des montants variables qui répondront à priori aux exigences de la plupart des investisseurs : il est possible d’investisseur avec des frais de transactions nulles pour l’investisseur, pour des montants unitaires allants de 50€ à plusieurs dizaines de milliers d’euros. Etant donné le développement du marché (nombre de projets, augmentation des seuils des projets par les régulateurs), la profondeur de celui-ci se développe à grande vitesse et est en train d’offrir désormais aux investisseurs une véritable classe d’actifs permettant de déployer son épargne et de diversifier son risque. Les investisseurs institutionnels qui confirment leur intérêt croissant (fonds de crédit, co-investissements) ne s’y sont pas trompé.
Les prêts des PME non coté sont plutôt illiquides par nature et il n’existe pas de marché secondaire réglementé. Cela ne doit cependant pas être considéré comme rédhibitoire : en effet le crowdlending a la particularité d’offrir aux investisseurs des prêts amortissables pour des durées variables (chez WeShareBonds des durées de 18 mois à 5 ans) qui permettent de récupérer son investissement de manière régulière (amortissement mensuel ou trimestriel) et de réaliser de nouvelles allocations. Pour les épargnants ayant un optique plus long terme, il est également possible d’opter pour des prêts in fine, rembourser en une fois à l’échéance.
Des sociétés en mauvaise situations
Le rôle des plateformes est de s’assurer via de diligence préalable du niveau de risque des sociétés présentées aux investisseurs. C’est pour cela que nous nous intéressons avant tout à des PME présentant un certain historique, une certaine visibilité et un niveau de risque que l’on peut appréhender.
A priori les PME financées sur les plateformes n’ont pas de taux de défaut supérieur à ce que l’on pourrait trouver sur un portefeuille de prêt bancaire classique.
Les PME font en fait appel au crowdlending pour plusieurs raisons :
Le crowdlending n’est pas la destination finale des sociétés en crise de financement mais plutôt un nouvel outil complémentaire des financements traditionnels. De fait notre retour d’expérience semble indiqué que les sociétés que nous avons financées étaient avant tout en recherche de ressources pour financer des projets de croissance (BFR, recrutements, investissement, R&D, reprise d'une entreprise, transformation digitale…)
Contrairement aux idées reçues le crowdlending présente un niveau de risque cohérent avec un investissement « corporate » avec des risques inhérents que cela suppose. Dès lors que certains critères de sélection sont respectés, il n’est pas plus risqué qu’un autre investissement dans les entreprises. Il offre de nombreuses opportunités de gestion du risque et de la liquidité. Le crowdlending est enfin avant toute une nouvelle classe d’actifs permettant de mettre directement les investisseurs en relation avec les PME et à ce titre un nouvel instrument complémentaire des financements bancaires traditionnels ouverts aux PME.
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